Vidéo. Après un passage en prison au Maroc, Brahim Bouhlel revient dans « Citoyen d’honneur »

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L’acteur Brahim Bouhlel, condamné à huit mois de prison ferme au Maroc pour diffamation, revient sur grand écran dans le film « Citoyen d’honneur » de Mohamed Hamidi, aux côtés de plusieurs célébrités marocaines.

Le film « Citoyen d’honneur » (tourné au Maroc) du réalisateur Mohamed Hamidi sort ce mercredi 14 septembre au cinéma. Relatant l’histoire d’un un écrivain français d’origine algérienne récompensé par le prix Nobel, (interprété par Kad Merad), qui en perte d’inspiration, accepte l’invitation de son village natal.

On retrouve également le jeune Brahim Bouhlel dans le rôle d’un réceptionniste. C’est d’ailleurs durant le tournage du film que le jeune acteur créera la polémique et sera emprisonné durant huit mois pour enregistrement et diffusion de photos et vidéos pour des personnes sans leur accord préalable et diffamation contre elles ainsi que contre des mineurs.

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À travers ce film, Mohamed Hamidi a souhaité « montrer l’Algérie avec toutes ses richesses, ses espoirs mais aussi ses défauts: un pouvoir autoritaire et une jeunesse qui n’est pas entendue ».

Le retour en Algérie d’un enfant du pays qui a réussi: l’acteur français Kad Merad confie à l’AFP avoir été touché par son rôle teinté « d’une résonance très personnelle » dans « Citoyen d’honneur », une comédie aigre-douce en salles en France mercredi.

Né en 1964 à Sidi Bel Abbès d’une mère berrichonne et d’un père algérien, Kad Merad — Kaddour Merad de son vrai nom — n’a vécu que deux ans en Algérie avant que ses parents ne s’installent définitivement en France.

Un retour aux sources contrasté : au-delà des honneurs, certains viennent lui demander des comptes sous la pression des islamistes locaux, tandis que le film montre un pays en proie aux difficultés politiques et à la censure, avec une jeunesse éprise de liberté.

« Beaucoup de choses m’ont touché car il y a forcément une résonance très personnelle », confie Kad Merad. « Je suis né en Algérie. Je ne me revendique pas comme Algérien, mais comme un Français avec des racines ».

« Le film a une tonalité politique, par le prisme de la comédie. On ne pouvait pas ne pas montrer les manifestations de la jeunesse. Les relations entre la France et l’Algérie sont très particulières, compliquées… Je souhaite vraiment qu’une sérénité s’installe enfin… », confie Kad Merad qui a participé au voyage officiel en Algérie du président français François Hollande en 2012.

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