Radios: le bilan de la HACA après quinze ans de libéralisation des ondes

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En quinze ans de libéralisation, le paysage radiophonique marocain s’est diversifié. La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) dresse le bilan de ces années de libéralisation des ondes. 

1. Une offre diversifiée 

À fin 2021, l’offre radiophonique nationale privée est portée par 13 opérateurs diffusant 20 services radiophoniques en FM, dont 7 radios à couverture nationale, 4 radios à couverture multirégionale, 2 réseaux de 8 radios régionales, 1 radio multi-locale en plus d’un bouquet de 11 radios diffusées sur Internet. Ces services privés, couvrant une palette de thématiques, société, information, musique, sport, économie, culture, agriculture, art de vivre, etc., viennent compléter l’offre publique qui compte 5 services radiophoniques à couverture nationale et 11 services à couverture régionale.

2. Une large couverture des ondes radios

Aujourd’hui, sur plus de 80% du territoire national, les auditeurs ont le choix entre 11 et 20 services radiophoniques FM, publics et privés. Dans les autres régions moins couvertes, l’offre radiophonique peut atteindre jusqu’à 10 services. La coopération dynamique entre la HACA et l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications ont permis d’enrichir de manière diligente le parc fréquentiel national nécessaire à ce déploiement. Entre 2007 et 2021, la HACA a assigné 491 fréquences à la diffusion des services radiophoniques privés.

3. Des médias de proximité 

Les radios privées marocaines ont réussi à construire un lien de grande proximité et une relation inclusive avec les citoyens en permettant l’expression de toutes les diversités : linguistiques, territoriales, patrimoniales, sociales, culturelles, etc.

4. Une scène musicale dynamique

Les engagements en matière de promotion de la production et d’expressions culturelles, stipulés dans le cahiers des charges, ont permis par exemple de stimuler le secteur de l’industrie musicale nationale, de faire émerger et d’accompagner de nouveaux talents artistiques et des courants musicaux créatifs en phase avec les attentes des jeunes. 

5. Une autorégulation nécessaire

Le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA) a toujours appelé à un renforcement des pratiques d’autorégulation au sein des rédactions. A toutes les mesures déjà prises par les opérateurs, d’autres devraient venir renforcer la vigilance professionnelle et garantir le respect du droit de l’auditeur à un contenu médiatique fiable et de qualité. La HACA plaide pour la construction d’un paysage médiatique marocain citoyen et disposant de moyens et de compétences nécessaires lui permettant d’assumer pleinement son rôle. « Ainsi ce dernier pourra -il- se diversifier et se fortifier au sein d’une réelle économie de la création et être au service du pays, de sa cohésion sociale, de sa visibilité culturelle et de son rayonnement international », conclut l’instance.

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