Photos. La 4e édition de la Biennale de Casablanca marquée par plusieurs couacs

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Alors que la 4e édition de la Biennale Internationale de Casablanca s’annonçait comme un projet ambitieux qui promet de faire oublier les lacunes passées des précédentes éditions, l’inauguration de cette nouvelle édition, vendredi dernier, a encore une fois mal tourné. Et ce ne sont pas les artistes qui diront le contraire.
Cette année, c’est la franco-camerounaise Christine Eyene, qui a assuré le commissariat de l’exposition. Si la présence de cette curatrice de renom a rassuré les artistes qui ont vécu une mauvaise expérience pendant les éditions précédentes de la « BIC », elle n’a toutefois pas empêché l’organisation d’être désastreuse.
Trois jours avant le vernissage en effet, plusieurs artistes invités à la biennale ont signé une lettre adressée à Christine Eyene et au fondateur de l’événement, Mustapha Romli, afin de dénoncer le manque de communication entre les artistes et les organisateurs. Ils ont également reproché à l’organisation l’absence d’informations sur le déroulé de l’événement, le non respect du programme annoncé au départ, le manque de matériel, etc.

Mehryl Levisse, l’un des artistes participant à la biennale, nous déclare qu’à part un long mail envoyé par Christine Eyene qui disait que « l’organisation avait été compliquée », on n’avait pas réagi ou répondu à leurs revendications.
Le jour J, Mehryl Levisse a décidé de réagir à l’indifférence des organisateurs en interrompant sa performance, avec un message de protestation et de soutien pour les artistes ayant participé à cette 4e édition.

Lire aussi: Une biennale d'art contemporain lié à la méditerranée en 2019 à Rabat

« La biennale de casa n’est pas du tout professionnelle dans l’organisation, j’ai parfaitement conscience qu’un événement de cette ampleur demande beaucoup de travail, mais ne pas répondre aux emails pendant plusieurs semaines et mois et ne pas donner de per diem (indemnités perçues par les expatriés) aux artistes alors que c’était convenu et ne pas les loger c’est tout de même des conditions extrêmes », nous confie-t-il, amer.
Sur Facebook, plusieurs artistes et professionnels du monde de l’art, Marocains et étrangers se sont avoués scandalisés par le mauvais accueil auquel ont eu droit les artistes de la Biennale.



 
 

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