Ouverture du 19ème FNFT: 60 ans de cinéma marocain

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Le rideau a été levé, vendredi soir au Centre culturel Ahmed Boukmakh, sur la 19ème édition du Festival national du film de Tanger (FNFT), placé sous le Haut Patronage du roi Mohammed VI et qui célèbre cette année les 60 ans du cinéma marocain.
La cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous cinématographique, organisé par le Centre cinématographique marocain (CCM) jusqu’au 17 mars courant, a été ponctuée par la présence notamment du ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj, du wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed El Yaâkoubi, du président du Conseil régional, Ilyas El Omari, et du président du conseil communal, Mohamed Bachir Abdellaoui.
Un hommage a été rendu, à cette occasion, à deux vétérans du cinéma marocain pour leur efforts pour la promotion du 7e art, à savoir Mohamed Sabiri, ingénieur d’État, cadre du CCM depuis 1981 et Jawad Bouabdesslam, technicien au sein de la même structure depuis 1977.
S’agissant du jury de cette édition, c’est la curatrice d’art libanaise Rasha Salti qui préside le jury dans la catégorie des longs métrages. Elle est entourée par la réalisatrice Laila Marrakchi, la productrice Dounia Benjelloun Mezian, fille de Othman Benjelloun, la réalisatrice Simone Bitton, le journaliste et chroniqueur Abdellah Tourabi, le directeur de la section Forum de la Berlinale Christoph Terhechte et le publicitaire Ali Hajji.
Côté courts métrages, le jury est présidé par le cinéaste marocain Mohammed Mouftakir. L’auteur de Pégase est entouré par la productrice française Alice Ormières, la journaliste Jihane Bougrine, le documentariste Raymond Zanchi et le réalisateur Ismail Ferroukhi. Pour célébrer les 60 ans du cinéma marocain, le CCM prévoit une rétrospective visant à retracer les différentes étapes qu’a connues le cinéma marocain en présentant des œuvres aujourd’hui considérées comme des classiques.
Il s’agit des films « Soleil de printemps » de Latif Lahlou (1969), « Traces » de Hamid Bennani (1970), « Chergui ou le silence violent » de Moumen Smihi (1975), « Le facteur » de Hakim Noury (1980), « Mirage » de Ahmed Bouanani (1980), « Amina » de Mohamed Tazi Benabdelwahed (1980), « Le coiffeur du quartier des pauvres » de Mohamed Reggab (1982), « La braise » de Farida Bourquia (1982), « Hadda » de Mohamed Aboulouakar (1984), « Titre provisoire » de Mostapha Derkaoui (1984), « Badis » de Mohamed Abderrahman Tazi (1989), « Un amour à Casablanca » de Abdelkader Lagtaa (1991), « Yacout » de Jamal Belmejdoub (2000) et « Les yeux secs » de Narjiss Nejjar (2003).
La section « Panorama de films marocains » verra la projection de cinq longs métrages produits en 2017 et non retenus dans la compétition officielle à savoir, « Le théâtre nomade » de Hassan Benjelloun, « En quête de la septième porte » de Ali Essafi, « Pile ou face » de Hamid Ziane, « Merci Mimouna » de Amine Hakkou, « Anaaq » de Mohamed Bouzia et Kacem Achahboun.

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