L’écrivain et artiste-peintre marocain Mahi Binebine, lauréat du Prix Méditerranée 2020

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L’écrivain et artiste-peintre marocain Mahi Binebine est le lauréat du Prix Méditerranée 2020 pour son dernier roman « Rue du pardon » paru aux éditions Stock, ont annoncé lundi les organisateurs.

Mahi Binebine était en lice pour le 35ème prix Méditerranée aux côtés de Sylvain Coher avec son roman « Vaincre à Rome », paru aux éditions « Actes Sud » et Yasmine Khlat avec son roman « Egypte 51 » paru aux éditions Elyzad.

Le prix sera remis à l’auteur le 3 octobre au cours d’une grande cérémonie à Perpignan, ont précisé les organisateurs.

En plus du prix principal décerné à Mahi Binebine, le prix Méditerranée « étranger » est revenu à l’écrivain italien Giosuè Calaciura pour son roman Borgo Vecchio.

Roman vif, sensuel, chaleureux et pétri d’humanité, Rue du pardon, paru l’an dernier, est une ode au féminisme des Marocaines à travers le portrait de Hayat, enfant mal-aimée d’un quartier pauvre de Marrakech, qui découvrira les chemins de la liberté par la danse et le chant des “chikhats”, ces femmes souvent victimes de préjugés à cause de leurs mœurs libres.

Le roman de Giosuè Calaciura, paru aux éditions Noir sur Blanc/Notabilia, traduit de l’italien par Lise Chapuis, finaliste du dernier prix Femina, raconte le destin de deux enfants de « Borgo Vecchio », un quartier pauvre d’une ville qui ressemble à Palerme.

 

 

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Fondé en 1985 par le Centre méditerranéen de littérature et parrainé notamment par la ville de Perpignan, le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, la Ville du Barcarès, et la région Occitanie, le prix Méditerranée récompense chaque année plusieurs ouvrages traitant d’un sujet en lien avec la grande bleue.

L’an dernier, Le 34ème prix Méditerranée a été attribué à Jérôme Ferrari pour son roman  » A son image » (Actes-Sud) et le prix Méditerranée « étranger » à l’écrivain italien Marco Balzano pour  » Je reste ici « traduit par Nathalie Bauer (Philippe Rey).

Au palmarès de ce prestigieux prix on retrouve des noms illustres comme Jules Roy, lauréat 1989 pour ses « Mémoires barbares » (Albin Michel), Tahar Ben Jelloun en 1994 avec « L’homme rompu » (Le Seuil), Hector Bianchotti en 1996 pour son œuvre « Ce que la nuit raconte au jour » (Grasset), Edmonde Charles-Roux en 2001 pour « L’homme de Marseille » (Grasset), Jean-Paul Mari en 2002 pour « Il faut abattre la lune » (Nil Editions).

Créé en 1992, le prix Méditerranée « étranger» a eu pour principaux lauréats Ismaël Kadare pour « La pyramide » en 1993, Boutros Boutros Ghali en 1998 pour « Les chemins de Jérusalem » et, en 2002, le grand écrivain italien Umberto Eco pour « Baudolino » (Grasset).

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