10 événements à ne pas louper ce weekend
Publié leOn l’attend toute la semaine, puis, lorsqu’il arrive enfin, on ne sait jamais trop quoi faire. H24info a scruté les événements du weekend et partage sa sélection en dix rendez-vous incontournables dans tout le royaume.
1) Danser à l’espagnole
Dans le cadre de la 4ème édition du festival des Rencontres chorégraphiques de Casablanca, l’Institut Cervantes reçoit la compagnie madrilène Zuk Danse qui présentera trois pièces de danses contemporaine et urbaine : «Y Park», «Sokatira» (duos) et «Balance» (solo). Chorégraphiées par Itsaso A.Cano, les représentations sont interprétées par les danseurs Miguel PG et María Selene Martínez Girón qui donneront, en parallèle, un atelier d’acrobatie et de travail au sol à travers le langage de la danse urbaine. Entrée libre.
Quand ? Samedi 17 novembre à 18h30.
Où ? Institut Cervantès de Casablanca, 31, Rue d’Alger.
2) A la découverte du cinéma coréen
Après une première diffusion à Rabat au début du mois, le festival de cinéma coréen s’invite pour sa seconde étape à la cinémathèque de Tanger. Offert par l’ambassade de Corée au Maroc, le visionnage de 4 films du cinéma moderne coréen est programmé du 13 au 16 novembre : The Berlin File, Les Braqueurs, The Last Day et pour la dernière soirée, Le Bon, la Brute et le Cinglé. Ce dernier s’apparente à un film d’aventure western sud-coréen réalisé par Kim Jee-woon en 2008 et se déroulant dans les années 1930 pendant l’invasion japonaise de la Mandchourie.
Quand ? Vendredi 16 novembre à 19h.
Où ? Cinémathèque de Tanger, Place du 9 avril 1947, médina de Tanger.
3) Plein phare sur les sites oubliés du Maroc
Lauréat de l’édition 2017 des Nuits Photographiques d’Essaouira, Hakim Benchekroun présente pour la première fois son travail dans la ville de Tanger. Son exposition Lost in Morocco rend hommage aux endroits abandonnés, à l’architecture en ruine, mais dont l’esthétique intrigue et fascine. Entre architecture et photographie, l’artiste raconte un certain patrimoine inexploré, ces « entre-lieux » comme il les appelle, et qu’il sublime via ses clichés argentiques et noir et blanc.
Quand ? Vernissage samedi 17 novembre à 19h. Exposition jusqu’au 17 décembre.
Où ? Librairie Les Insolites, 28 rue Khalid Ibn Oualid (ex-Vélasquez), Tanger.
4) En souvenir de Grenade
La Fondation de l’héritage andalou clôt sa saison annuelle avec une 4ème soirée dédiée aux styles gharnati (école de Tlemcen) et andaloussi. Animé par la diva de l’Oriental Bayane Belayachi, le spectacle musical mettra aussi en lumière l’Orchestre de Fès dirigé par maître Mohamed Otmani et l’ensemble Al Moussilia d’Oujda dirigé par Redouane Menni. Une belle occasion de (re)découvrir les répertoires de la musique arabo-andalouse adoptés notamment dans les régions d’Oujda, Fès et Tanger. Tarif : 300 DH avec service traiteur.
Quand ? Samedi 17 novembre à 21h. Accueil dès 20h30.
Où ? Palais des Ambassadeurs, en face de la concession Mercedes-Benz, quartier Lissasfa, Casablanca.
5) Une soirée tout en poèmes
L’Institut français de Rabat s’unit à l’Institut du Monde Arabe à Paris (IMA) pour célébrer la nuit de la poésie. Au programme : déclamations, performances poétiques, tables rondes, lectures en diverses langues étrangères et même une « battle » de poésies. Des invités d’honneurs s’illustreront tout au long de cette soirée à l’instar de Siham Bouhlal, Sylvestre Clancier mais aussi le journaliste et directeur de la MAP Khalil Hachimi Idrissi, et enfin, la troupe Wa9ila qui performera en arabe, amazigh, darija et français. Entrée libre.
Quand ? Samedi 17 novembre de 18h à minuit.
Où ? Institut français de Rabat, 1, rue Abou Inane.
6) Allons voir les cheikhates
La troupe Jouk Attamtil Al Bidaoui (JAA) renfile ses costumes de cheikhates pour rendre un nouvel hommage au style de l’aïta avec son spectacle Kabareh Cheikhats. Un retour sur la scène du Vertigo, bien connue des comédiens et des habitués qui auront droit ce soir à un répertoire encore inexploré par les chanteurs. A travers un spectacle fort en nostalgie, ces passionnés font perdurer un patrimoine menacé d’oubli, rythmé par le son des bendir, oud, derbouka ou encore outar.
Quand ? Vendredi 16 novembre à 22h15.
Où ? Le Vertigo, 110, rue Chaouia, en face de l’hôtel Transatlantique, Casablanca.
7) Le paysage dans le cinéma marocain postcolonial
« Retour à Agadir » est un documentaire dans lequel Mohamed Afifi, réalisateur avant-gardiste, raconte la ville avant et après le séisme de 1960. A partir de cette projection, la rencontre animée par l’écrivain, journaliste et critique de cinéma Ahmed Fertat et modérée par Juan Asis Palao Gomez, se propose d’analyser le rôle joué par le film documentaire dans le processus de construction et réappropriation des paysages du territoire après l’indépendance. L’occasion aussi de réfléchir sur les pratiques artistiques de la première génération de réalisateurs marocains postindépendance. Entrée libre.
Quand ? Samedi 17 novembre à 19h.
Où ? 18, derb el ferrane – riad laarouss, Marrakech.
8) A l’encre de chine