Coronavirus: «Toutes les garanties sont prises pour les donneurs de sang»
Publié leAlors que le Maroc fait face à la pandémie causée par le nouveau coronavirus (Covid-19), les centres de transfusion connaissent une baisse de fréquentation. Mohamed Benajiba, directeur du CNTSH, nous explique la situation et les mesures prises par les différents centres au Maroc.
Les centres de transfusion sanguine ont connu une légère baisse de fréquentation durant ces derniers jours, et ce après la propagation du nouveau coronavirus dans le pays.
La confirmation nous est donnée par le directeur du Centre national de transfusion sanguine et d’hématologie (CNTSH), Mohamed Benajiba, qui souligne tout de même qu’il s’agit d’un constat international.
En effet, «le nombre de donateurs a baissé dans le monde entier», poursuit notre interlocuteur. Ce pour quoi des efforts ont été déployés dès le mois de janvier, pour garantir nos stocks, nous assure Dr Benajiba.
Stratégie déployée au niveau de tous les centres
Néanmoins, après la confirmation de plusieurs cas au royaume la fréquentation dans les centres de transfusion a «légèrement baissé», nous explique Dr Benajiba qui relève que seuls «600 dons ont été effectués depuis vendredi, alors qu’en temps normal ce sont plus de 800 qui sont réceptionnés à travers le royaume».
Une baisse qui s’explique aussi par le fait que «toutes les grandes collectes ont été annulées, afin d’éviter le rassemblement de plusieurs personnes», et ce en application des directives données par le ministère de l’Intérieur et interdisant le rassemblement de plus de 50 personnes.
Lire aussi: Coronavirus: l’Intérieur interdit les rassemblements publics de plus de 50 personnes
Les dons au niveau des centres nationaux et des centres mobiles sont encore possibles, poursuit le directeur du CNTSH, affirmant que toutes les mesures d’hygiène ont été prises au niveau de tous les centres. Dans ce sens, Dr Benajiba nous explique que les centres fixes doivent être privilégiés par les donateurs, afin de garantir au maximum la sécurité de tout le monde.
Du gel antiseptique ainsi que des masques sont attribués aux donateurs, précise notre interlocuteur. De plus, les donateurs rentrent désormais par groupe de deux ou trois personnes maximum et les consultations avec le médecin, effectuées avant le don de sang, sont désormais plus approfondies.
Le médecin en charge devra ainsi vérifier la température des donateurs et les questionner sur leurs déplacements à l’étranger, poursuit notre interlocuteur. «Si des symptômes sont détectés par notre personnel, on signalera donc ce cas et le dirigerons vers les services concernés», conclut Mohamed Benajiba.