Cisjordanie: un commandant du Jihad islamique tué dans les raids israéliens

Publié le
raid israelien cisjordanie
Des soldats israéliens lors d'un raid dans le camp de réfugiés palestiniens de Nour Shams, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie, le 28 août 2024. ©AFP

Le Jihad islamique a annoncé jeudi la mort de son « commandant » dans le camp de réfugiés de Nour Shams à Tulkarem, où l’armée israélienne a indiqué plus tôt avoir « éliminé cinq terroristes« , parmi lesquels Mohammed Jaber, dit « Abou Choujaa ».

« Abou Choujaa, commandant de la brigade de Tulkarem des brigades al-Qods« , la branche armée du Jihad islamique, mouvement islamiste très implanté dans les camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie, « est mort avec plusieurs des frères de sa brigade après un combat héroïque contre les soldats de l’occupation » israélienne, affirme le communiqué du groupe.

Le Jihad islamique assure encore qu’Abou Choujaa avait par le passé « échappé à des tentatives d’assassinat et d’arrestation » de la part des troupes israéliennes qui ont multiplié ces derniers mois les raids dans les camps et les villes palestiniennes des zones autonomes.

L’armée israélienne accuse notamment Abou Choujaa d’avoir été « impliqué dans plusieurs attaques terroristes » et d’avoir « ordonné une fusillade en juin qui avait tué un civil israélien« .

Lire aussi: Israël: le Hamas et le Jihad islamique revendiquent l’attaque suicide à Tel-Aviv

Le 22 juin, un Israélien juif d’une soixantaine d’années avait été abattu à Qalqiliya, une ville palestinienne du nord de la Cisjordanie où, selon la loi israélienne, les Israéliens ont interdiction de se rendre.

A Nour Shams, les branches armées des différents mouvements palestiniens annoncent régulièrement avoir perdu des hommes, dans des combats contre des soldats ou lors de frappes d’aéronefs israéliens.

Plus de 13.000 Palestiniens s’entassent sur un cinquième de kilomètre carré dans le camp de réfugiés de Nour Chams, ouvert en 1952 pour accueillir des Palestiniens ayant fui ou ayant été forcés de fuir les villages des environs de Haïfa, sur la côte, à la création d’Israël quatre ans plus tôt.

Selon l’ONU qui le gère, il est l’un des 19 camps de la Cisjordanie les plus touchés par les problèmes sanitaires. Sa proximité avec un canal d’évacuation des eaux usées l’expose régulièrement à des inondations qui multiplient les risques d’épidémie.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Cisjordanie: un commandant du Jihad islamique tué dans les raids israéliens

S'ABONNER
Partager
S'abonner