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Circulation et embouteillages: le ras-le-bol des Casablancais
Publié leLa circulation à Casablanca est devenue infernale ces derniers temps, exacerbée par les chantiers en cours et les travaux sur les grands boulevards. Une situation de plus en plus insupportable pour les automobilistes qui doivent prendre leur mal en patience.
La capitale économique s’est lancée dans de grands travaux qui ont pour conséquence d’engorger le centre-ville aux heures de pointe. Et ces bouchons font tache d’huile et se répercutent sur d’autres axes, si bien que c’est toute la ville qui se retrouve prise encombrée. Pris au piège, les automobilistes et leurs passagers se défoulent sur les réseaux sociaux pour exprimer leur ras-le-bol quand il s’agit de passer des heures pour traverser la ville. Les grands axes vers Bouskoura et Darb Bouazza et sorties de la ville menant aux autoroutes ne sont pas épargnés, non plus. Fuir la ville devient un calvaire…
Mais c’est au centre-ville que la situation est chaotique aux heures de pointe, depuis le lancement de la réhabilitation du boulevard Zerktouni, une artère essentielle pour la circulation. Les travaux dans cette zone ont accentué les embouteillages, rendant la circulation infernale.
Depuis quelques mois, la ville s’est transformée en un chantier à ciel ouvert. Les travaux s’enchaînent dans plusieurs quartiers, incluant plusieurs projets, dont la réhabilitation des boulevards, la construction de parkings, la réhabilitation des parcs et d’autres chantiers qui se déroulent en même temps.
La maire de Casablanca a annoncé que les travaux devraient se terminer d’ici début novembre. Des mesures temporaires, comme l’amélioration des transports en commun ou des itinéraires alternatifs, ou d’autres mesures pour atténuer la congestion durant cette période difficile ont été prises rien n’y fait. Les Casablancais préfèrent leur voiture chérie, quitte à se déplacer comme un escargot…
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Les Casablancais partagent souvent leurs frustrations face aux embouteillages et aux temps d’attente, appelant les autorités à chercher des solutions plus efficaces, mis à part, l’extension des lignes de tram et la construction des tunnels. Les chauffeurs de taxi, eux aussi, expriment leur profonde souffrance au quotidien. Ils se retrouvent contraints de refuser des courses dans plusieurs quartiers et boulevards, dont, Maarif, Roudani, Zerktouni, Ain Sebaa, Socrate et autres zones pour éviter les problèmes de circulation.
Les services de police ont, de leur côte, renforcé leurs effectifs dans les carrefours, pour tenter de fluidifier le trafic, avec parfois un peu de succès. La bien célèbre discipline et patience des Casablancais prend souvent le dessus et pour résultat insultes et coup de klaxon. Un véritable festival auquel s’ajoutent des cyclos et motos, toujours pressés, sans oublier les trottinettes qui n’ont peur de rien…
Une situation kafkaïenne où on se met à rêver de pistes cyclables, de couloirs de trams plus nombreux, de passages piétons mieux respectés, de voitures sans klaxons… En attendant le cauchemar continue.