Casablanca: un nouveau groupement chargé de la gestion du cimetière Al Ghofrane

Le Conseil préfectoral de la ville de Casablanca a approuvé, vendredi 2 août, un accord pour la création d’un « groupement des collectivités territoriales de coopération sociale », chargé de la gestion du cimetière Al Ghofrane.

Un  nouveau groupement des collectivités territoriales de coopération sociale a récemment vu le jour afin d’améliorer la gestion du cimétière Al Ghafrane à Casablanca. Selon un accord signé vendredi dernier dans ce sens, il s’agira d’offrir de meilleurs services funéraires aux citoyens, d’améliorer les infrastructures du cimetière Al Ghofrane et d’assurer le respect des normes sanitaires et environnementales. La convention vise également à assurer la viabilité financière de la gestion du cimetière en diversifiant les sources de revenus.

Les parties signataires de cet accord ont alloué 900.000 dirhams pour assurer une gestion optimale et efficace de ce cimetière. En détails, le Conseil provincial de Médiouna, le Conseil préfectoral de Casablanca, la commune de Médiouna, la commune d’Al Majjatia Oulad Taleb et la commune de Lahraouyine ont alloué un budget de 100.000 dirhams chacun, tandis que le Conseil communal de Casablanca a apporté un montant de 400.000 dirhams.

Le groupement créé sera chargé, dans le cadre de cette convention, d’équiper, gérer, garder et nettoyer le cimetière Al Ghofrane. Il supervisera toutes les tâches liées à la gestion de cet espace, y compris les travaux d’entretien et de désinfection, l’accueil des funérailles, l’organisation des enterrements et la fourniture des services administratifs.

Lire aussi: Vidéo. Casablanca: des associations à la rescousse du cimetière Chouhada

La nouvelle entité s’appuiera sur ses propres ressources et sur les contributions des groupes membres pour financer ses opérations. Il percevra également des redevances pour les services d’inhumation dont la valeur sera déterminée en fonction des services rendus et de tout autre revenu ayant une nature juridique.

Face au manque de sécurité et l’absence de propreté dans le cimétière, ainsi que sa surpopulation, depuis plusieurs années, les habitants appellent inlassablement à une intervention urgente des responsables.

Pour ailleurs, la surpopulation et le manque d’espace d’enterrement a incité les autorités à lancer les travaux d’un nouveau cimetière appelé « Al Ihssane », dans la même province, s’étendant sur une superficie de 118 hectares et conçu pour accueillir environ 43.230 tombes sur une période dépassant les 30 ans. Al Ihssane est un cimetière offert par un bienfaiteur.