La Chambre criminelle de première instance près la Cour d'appel de Casablanca a condamné, ce…
Casablanca: reprise en appel du procès du Dr. Hassan Tazi
Publié leLe procès en appel du célèbre chirurgien esthétique Hassan Tazi a commencé ce lundi 2 septembre 2024, à la Cour d’appel de Casablanca.
Le Dr. Hassan Tazi s’est présenté de nouveau devant la justice lors de cette première audience en appel, mais cette fois en liberté, après avoir quitté la prison locale d’Aïn Sebaâ à Casablanca en mai dernier.
Le chirurgien avait été condamné par la chambre criminelle de première instance de Casablanca à une peine de 3 ans de prison, dont 2 ans ferme et 1 an avec sursis. Il avait également été acquitté de l’accusation de trafic d’êtres humains, mais condamné pour avoir incité des tiers à faire de faux témoignages.
Accompagné de ses avocats, Hassan Tazi a refusé de faire toute déclaration aux médias en marge de son procès.
Report du procès
Après l’enregistrement des mandats des avocats des différents accusés, la Chambre criminelle de la Cour d’appel a décidé de reporter l’examen du dossier du célèbre chirurgien et de ses coaccusés au 23 septembre. Ce report a été accordé à la demande de la défense afin de permettre la présence des autres accusés et la préparation de la défense.
L’avocate de Tazi et de son épouse, Fatima Zahra El Brahimi, a déclaré à la presse que les peines infligées en première instance étaient «beaucoup trop sévères» par rapport aux infractions reprochées.
Elle a précisé que les avocats de la famille Tazi comptent accélérer les procédures d’appel. Elle a ajouté que la défense «examinera les faits depuis le début jusqu’à la fin et discutera du dossier avec les preuves qu’elle présentera à la cour pour une analyse juridique approfondie des éléments constitutifs des infractions».
Solidité et justesse
L’avocate a qualifié l’acquittement de Tazi des accusations de trafic d’êtres humains de «jugement solide et juste», soulignant que les motifs de la décision avaient pris en compte tous les détails et éléments du dossier.
Le 3 mai dernier, la cour, présidée par le juge Ali Torchi, avait condamné l’épouse du Dr. Hassan Tazi, Mounia Benchakroun, à 4 ans de prison ferme, et son frère Abdelrazak Tazi à 5 ans de prison ferme. Quant à Zineb B., qui se présentait comme une «bienfaitrice», elle a été condamnée à 5 ans de prison ferme. D’autres peines ont été prononcées contre «Saida A.» (4 ans de prison ferme), «Amine F.» (4 ans de prison ferme) et «Fatima H.» (3 ans de prison ferme).
Le procureur général de Casablanca avait poursuivi ces individus pour des accusations de trafic d’êtres humains, escroquerie, fraude, falsification de documents commerciaux, utilisation et participation à la falsification, ainsi que fabrication et utilisation de faits fabriqués et non véridiques.