Les travaux se poursuivent au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca, plus connu sous le…
Casablanca: l’ouverture du stade d’honneur repoussée, selon un membre du Conseil
Publié leAlors que les Casablancais s’attendaient à une réouverture imminente de leur stade d’honneur, l’apparition de problèmes techniques risquent de faire durer le chantier.
Les travaux de réhabilitation du stade d’honneur de Casablanca ont débuté le 16 janvier et devaient, normalement, être achevés dans un délai de 12 mois, comme l’avait indiqué, précédemment, Nabila Rmili, maire de Casablanca. Mais des problèmes techniques risquent de repousser encore cette réouverture comme nous l’a révélé un membre du Conseil de la ville.
Marouane Rachidi, membre du Conseil de Casablanca, a affirmé à H24info que «le stade d’honneur ne sera pas ouvert en janvier, ni en février ni mars». Il accuse la mauvaise gestion des travaux dans ce chantier et l’impact négatif sur les deux clubs sportifs Raja et Wydad qui ont été privés d’importants revenus en raison de cette fermeture.
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La raison du retard ? «Nous avons constaté d’importantes lacunes dans la gestion de ce projet, en particulier l’absence d’un croquis architectural finalisé, ce qui a compromis sa livraison», indique Marouane Rachid. Alors que de grands efforts ont été déployés pour respecter les délais, l’apparition de nouveaux problèmes techniques liés au stade, ainsi que par des difficultés d’infrastructure lors de l’installation de la dernière façade sélectionnée ont mis un frein à l’avancée des travaux. Cela a conduit la commune à solliciter un autre bureau d’étude. « Il est strictement intolérable de constater et de gérer ce genre de failles à la dernière minute« , déplore-t-il.
D’après l’élu, le Raja et le Wydad sont actuellement à la recherche (sans succès), de stades capables d’accueillir un grand nombre de supporters. «Malheureusement le seul grand stade de Casablanca est fermé à chaque fois pour des projets de réhabilitation coûtant des milliards de dirhams, mais sans résultats notables », nous déclare Rachidi.
Et d’ajouter: «Nous avons demandé d’effectuer une visite en tant que représentants des partis politiques pour suivre l’avancement des travaux et détecter les véritables lacunes, mais nous n’avons toujours pas eu de retour», conclut ce membre du Conseil de Casablanca.