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Carburants: l’effritement de la demande fait reculer les cours du pétrole
Publié leLes prix du pétrole se repliaient mardi, malgré l’annonce la veille de la fermeture d’importants sites pétroliers en Lybie, la demande en or noir s’essoufflant.
Vers 09H25 GMT (11H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 1,58% à 111,37 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en mai baissait quant à lui de 1,65% à 108,92 dollars.
Pour Stephen Innes, analyste chez Spi Asset Management, les cours de l’or noir sont tiraillés « entre les déficits de l’offre mondiale et la baisse de la demande chinoise ».
Lundi, la Compagnie nationale de pétrole en Libye (NOC) a annoncé l’arrêt des opérations sur deux sites pétroliers majeurs du pays (le terminal de Zouetina et le champ d’al-Charara) après la fermeture de plusieurs autres installations en lien avec des protestations et des rivalités politiques.
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« Au total, la production pétrolière libyenne a chuté de plus d’un demi-million de barils par jour », affirme Ipek Ozkardeskaya, analyste pour la banque Swissquote.
Des risques liés à l’approvisionnement en brut sont donc présents, « même si la croissance des permis de forage de nouveaux puits dans le bassin permien américain, qui est le champ pétrolifère le plus prolifique des Etats-Unis, pourrait annoncer une future hausse de la production », tempère l’analyste.
En parallèle, « la demande s’est également quelque peu essoufflée ces derniers temps », notamment en Chine, remarque Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
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« Les restrictions liées au coronavirus mises en place par les autorités ont probablement joué leur rôle », souligne-t-il, les 25 millions d’habitants de Shanghai, capitale économique de la Chine, étant confinés depuis le début du mois.
Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy, s’attend « à une baisse des prévisions de croissance en raison de la crise ukrainienne et de la pandémie de coronavirus », pesant ainsi sur la demande.
A cela s’ajoute un dollar en pleine forme, et qui devrait le rester, « au grand dam des investisseurs pétroliers ».
Le billet vert étant la monnaie de référence du marché pétrolier, sa hausse pèse sur le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.