Mohamed Moussaoudja, député et vice-président du Parlement algérien, a été accusé récemment par une journaliste…
British Council Maroc accusé d’avoir protégé un auteur de harcèlement sexuel
Publié leLe tribunal de Londres a conclu qu’une employée du British Council au Maroc avait été harcelée sexuellement par son responsable entre 2020 et 2021. La Cour a également reconnu que l’accusé avait été protégé par sa direction.
Une employée du « British Council » au Maroc a été «harcelée sexuellement» et «traquée» par un haut responsable, révèle le journal britannique « The Standard ».
Informée, la direction du British Council au Maroc aurait minimisé les faits en affirmant dans un message, que l’homme souffrait de «trouble de l’amour obsessionnel».
L’affaire a éclaté lorsque le responsable en question a envoyé une photo de lui à moitié nu à une de ses collaboratrices.
Un processus disciplinaire interne a conclu que l’homme était responsable de deux cas de contacts physiques non désirés et que ses actions constituaient un harcèlement.
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Le tribunal a, lui, estimé que les dirigeants ont tenté de rejeter le comportement de ce responsable sur la victime.
«Ils ont priorisé le bien-être de ce responsable par rapport à celui de la victime et ont tenté de romantiser ses messages en les présentant comme venant d’un amant rejeté », précise le quotidien britannique.
La victime qui était considérablement plus jeune que son responsable, a dû démissionner de son poste de travail au British Council après le maintien en poste de son harceleur.
Elle devra désormais recevoir des dommages intérêts après avoir remporté cette action en justice pour harcèlement et discrimination, affirme la même source.
Dans le cadre de cette affaire, le tribunal d’East London a conclu que le « British Council » représentant le Royaume-Uni à l’étranger avait « échoué à protéger la victime, ce qui a causé une détresse et un préjudice suite aux retards dans le traitement de ses plaintes », rapporte le média britannique.
Il a été, par ailleurs, révélé lors de l’audience que le responsable et la victime avaient d’abord échangé des messages, mais qu’elle lui avait clairement fait savoir qu’elle n’était plus intéressée par l’accusé.