ANME: accélérer les réformes de la presse nationale devient urgent

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Driss Chahtane, Association nationale des médias et des éditeurs (ANME). Crédit: DR

L’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) fait part de son inquiétude pour l’avenir de la presse marocaine, lors d’une conférence au Sofitel Tour Blanche à Casablanca, le 20 septembre. 

Lors d’une rencontre réunissant les membres et acteurs clé du secteur médiatique national, l’ANME a fait le point sur les défis auxquels la presse est confrontée au Maroc. Elle a aussi proposé les réformes nécessaires pour assurer le développement du secteur à l’approche des grands événements internationaux, tel que la Coupe du Monde 2030.  

Dans ce contexte, l’association fait référence à certaines “intrusions” faites par des “personnes qui se qualifient de journalistes et des organisations qui se proclament comme étant des médias”. Un constat qui pousse Driss Chahtane, Président de l’ANME, à réclamer une loi qui régulera strictement le secteur “afin de rendre honneur à la profession de journaliste ».

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Sur ce point, les membres dirigeants de l’ANME se disent d’accord sur le fait que le secteur des médias au Maroc aurait bien besoin d’un nouveau coup de pouce qui passe par l’amélioration de la situation des journalistes marocains. Un journaliste a besoin d’un cadre favorable et de moyens qui lui permettront d’améliorer sa productivité, donc la qualité de son rendu, a conclu la réunion en insistant sur la révision des salaires et des conditions de travail.     

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