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Algérie: 20 ans de prison requis contre un ancien ministre de l’Energie
Publié leLe parquet a requis mardi 20 ans de prison ferme pour corruption à l’encontre de l’ex-ministre algérien de l’Energie Chakib Khelil, en poste pendant 10 ans sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika et qui se trouve en fuite à l’étranger.
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Lors de ce procès, plusieurs entreprises étrangères actives dans le secteur énergétique sont également poursuivies, selon l’APS qui n’en précise pas les noms.
M. Khelil, 82 ans, avait quitté le gouvernement en 2010 après avoir été éclaboussé par des accusations de malversations financières contre le PDG et des hauts cadres de l’époque du groupe Sonatrach, finalement condamnés.
En 2013, la justice algérienne avait émis un mandat d’arrêt international contre lui dans le cadre d’une enquête sur le versement de commissions par une filiale du géant italien ENI pour l’obtention de contrats en Algérie, scandale qui a fait l’objet de plusieurs procès en Italie et en Algérie.
Réfugié aux Etats-Unis, il était rentré en 2016 en Algérie après l’abandon des poursuites contre lui avant de repartir à l’étranger lorsque la procédure a été relancée.
Après la chute de Bouteflika le 2 avril 2019 sous la pression des manifestations du mouvement de protestation Hirak et de l’armée, la justice a lancé une série d’enquêtes sur les affaires auxquelles étaient mêlés les hommes de son entourage.