Khiame: « Les Marocaines parties dans les zones de conflits ne sont pas forcèment djihadistes »

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Dans une interview accordée à Atlantic Radio, le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Abdelhak Khiam, a démenti avoir collaboré avec les Forces démocratiques syriennes (FDS) pour le rapatriement des combattants marocains en Syrie et en Irak, et promet un traitement spécial pour les femmes de djihadistes.

Lors de cette émission radiophonique, Khiam a déclaré que le Maroc fait partie de la coalition mondiale anti-daech, dirigée par les États-Unis et a donc fait appel à la coalition pour le rapatriement des Marocains partis combattre en Syrie et en Irak et non au front démocratique de la Syrie.

 

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Khiam a ajouté que ces Marocains seront rapatriés et jugés selon la loi marocaine qui punit toute personne qui intègre une quelconque organisation jihadiste. Selon la même source, le premier groupe de combattants marocains à avoir été rapatrié est composé de huit personnes âgées de 21 à 36 ans. Khiam considère par ailleurs que les femmes se trouvant dans les camps des combattants en Syrie et en Irak ne sont pas des « djihadistes », mais elles accompagnent seulement leurs maris partis combattre aux zones de confit.

 

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Ces femmes de djihadistes, ainsi que leurs enfants, bénéficieront de mesures particulières. Elles ne sont pas interrogées jusqu’à leur retour au pays et profiteront ensuite d’un programme de réintégration sociale afin de les réinsérer dans la société.

 

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