Casablanca: lancement d’un master international spécialisé en politiques et gouvernance culturelles

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Abdelkader Gonegaî, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Ben Msikde Ben Msik. Crédits : MAP

Le lancement officiel d’un master international spécialisé en politiques et gouvernance culturelles, au titre de l’année universitaire 2018-2019, a eu lieu, lundi, lors d’une cérémonie à la Faculté des Lettres et Sciences humaines Ben Msik, à Casablanca.

Premier master en son genre dans la région arabe et en Afrique, ce master est lancé par ladite Faculté en partenariat avec la Fondation Almwrid Attakafi et la Chaire UNESCO sur la politique culturelle pour les arts dans les processus de développement, intégrée à l’Institut des politiques culturelles de l’Université allemande de Hildesheim.

Ce Master profitera à des étudiants marocains et arabes de différentes spécialités, à condition d’avoir suffisamment de connaissances acquises dans le domaine culturel, a expliqué le doyen de la Faculté, Abdelkader Gonegaî, dans une déclaration à la MAP.

L’initiative de créer ce Master vise la formation de cadres supérieurs dans les domaines de gestion et de gouvernance culturelles, a-t-il ajouté, observant que ce master est ‘’gratuit’’.

Aussi bien des étudiants marocains qu’arabes ont été sélectionnés pour ce master à la suite d’un concours respectivement à l’échelle nationale et à distance, a-t-il poursuivi.

 

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D’une durée de deux ans, les études se font en anglais et en arabe et les cours sont dispensés par des enseignants spécialisés et des experts en provenance de l’Amérique, de l’Europe et de la région arabe. « Les cours seront dispensés par plus de 30 conférenciers et enseignants de la région arabe, particulièrement du Maroc, outre des enseignants venant d’Allemagne, de la Serbie et du Canada », a-t-il précisé.

Il a, en outre, rappelé que des négociations menées, il y a quelques années, avec la Chaire UNESCO sur la politique culturelle pour les arts dans les processus de développement, intégrée à l’Institut des politiques culturelles de l’Université allemande de Hildesheim, visaient, dans un premier temps, la création d’un master international au profit des étudiants marocains et allemands (50% pour chaque partie).

Mais, a-t-il poursuivi, à cause des procédures administratives allemandes ce projet a pris une nouvelle forme et élargi à de nouveaux partenaires. Un accord a été signé, à cet égard, avec la Fondation Almwrid Attakafi, qui s’intéresse aux artistes et créateurs arabes.

Selon Gonegaî, les étudiants sélectionnés bénéficieront d’une formation académique et d’une formation pratique, à travers une série de stages au Maroc, en Allemagne, en Tunisie et dans d’autres pays.

Il a fait observer que ce master profitera à 20 étudiants dont 10 Marocains et autant en provenance de pays arabes.

 

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Pour sa part, Elena Nassif, présidente de la Fondation Almwrid Attakafi a indique qu’à travers ce partenariat, son institution vise à améliorer les méthodes d’enseignement et à soutenir les enseignants et les étudiants afin de donner à ce master une dimension régionale et internationale et inciter les étudiants arabes à venir au Maroc pour poursuivre leurs études dans le cadre de ce master.

Les enseignants arabes et étrangers ainsi que leurs homologues marocains bénéficieront d’un « soutien total », a-t-elle ajouté.

D’autre part, les auteurs de ce projet scientifique estiment que ce master international « témoigne d’une action responsable, née de la conviction et de la capacité de pouvoir transformer les idées et les rêves en réalité ainsi que du potentiel d’une coopération efficace entre les secteurs public et privé ».

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