Accusée de tentative de déstabilisation, la Côte d’Ivoire répond au Burkina Faso

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Amadou Coulibaly réfute toute implication dans les tentatives de déstabilisation du Burkina Faso et ce, en réponse aux récentes accusations émises par les autorités burkinabè.
Amadou Coulibaly, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement

La Côte d’Ivoire, par la voix du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a rejeté toute implication dans les tentatives de déstabilisation du Burkina Faso et ce, en réponse aux récentes accusations émises par les autorités burkinabè.

« La Côte d’Ivoire n’a jamais participé à la déstabilisation d’un pays voisin et n’en a pas l’intention« , a déclaré, Amadou Coulibaly balayant d’un revers de main les accusations du Burkina Faso concernant une prétendue « tentative de déstabilisation » pilotée depuis l’étranger par des anciens responsables, rapporte mardi la presse ivoirienne.

« La Côte d’Ivoire est une terre d’hospitalité et d’accueil. Elle n’a jamais été impliquée dans la déstabilisation de ses voisins et ne le sera jamais. Au contraire, elle accueille de nombreux ressortissants de pays en difficulté« , a précisé Amadou Coulibaly qui animait un point de presse tenu, lundi à Abidjan, à l’issue du Conseil des ministres.

Dans le même sillage, il a souligné que son pays accueille officiellement plus de 60.000 réfugiés burkinabè fuyant les actes de violence et de terrorisme, ainsi que quelque trois millions de ressortissants burkinabè, mettant en relief les liens historiques forts qui unissent les deux peuples.

Lire aussi: Sahara marocain: la Côte d’Ivoire réitère son plein soutien au plan d’autonomie

« Nos peuples ont des relations historiques qui datent d’avant même la constitution de nos Etats. Ces peuples vont demeurer. Il n’y a donc aucune raison de mener quelque action qui puisse diviser ces peuples qui vivent en harmonie et en bonne intelligence« , a-t-il dit. “Il n’y a aucune raison pour la Côte d’Ivoire de mener des actions qui diviseraient ces populations qui coexistent en paix et en harmonie”, a conclu le responsable ivoirien.

A rappeler que le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamoudou Sana, avait accusé, le 23 septembre, des individus basés en Côte d’Ivoire, dont le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ancien président de la Transition burkinabè, de fomenter des actions subversives contre le Burkina Faso

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