«Abdelinho», le nouveau film d’Hicham Ayouch séduit au festival de Tanger

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"Abdelinho”, une comédie qui met en lumière l'importance de la persévérance pour réaliser ses rêves
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Le public tangérois a été au rendez-vous, samedi soir au cinéma Roxy, avec la projection du film « Abdelinho » du réalisateur marocain Hicham Ayouch, en lice pour la compétition des longs-métrages de fiction, programmée dans le cadre de la 23e édition du Festival national du film (FNF).

Ce long métrage (1h 40min), projeté pour la première fois après sa diffusion en avant-première lors de la 19ème édition du Festival international du film de Marrakech en novembre dernier, met en évidence l’importance de la persévérance et de la détermination pour la réalisation de ses rêves, sans se soucier des jugements et des critiques des autres.

Le film relate l’histoire d’un jeune natif d’Azemmour, nommé Abdellah. Son profond amour et sa passion pour la culture et la musique brésiliennes l’ont poussé à changer de prénom pour devenir « Abdelinho » et à créer un monde virtuel en adoptant une apparence brésilienne ainsi qu’un mode de vie similaire à celui des Brésiliens.

Il s’est également investi dans l’apprentissage de la langue portugaise, explorant en profondeur les multiples facettes de la culture brésilienne et réussissant brillamment à maîtriser l’emblématique danse de la « samba ».

Par ailleurs, l’engouement d’Abdelinho pour la culture, la musique et la société brésiliennes prend de l’ampleur à mesure qu’il succombe aux charmes de l’héroïne d’une série brésilienne nommée « Maria ». Cette passion le précipite dans un conflit avec sa propre famille, ses amis et son entourage.

Un conflit qui s’intensifie encore plus lorsqu’un télévangéliste étranger ultra-conservateur débarque dans sa ville, s’empare progressivement du pouvoir, et stigmatise le mode de vie d’Abdelinho le qualifiant d’immoral.

S’exprimant à la fin de la projection, Hicham Ayouch a estimé que le cinéma et les arts en général sont considérés comme des moyens essentiels pour insuffler une aura de paix dans le monde, faisant part de sa satisfaction de collaborer avec une équipe constituée de vétérans chevronnés du 7ème art.

Ce film de comédie met en scène des acteurs tels qu’Abderrahim Tamimi, Inès Monteiro, Said Bay, Ali Sliman, Manal Belhaj, Abdeslam Bounouacha, Ghita Frija, ou encore Salah Bensalah.

Lire aussi: Vidéo. Lever de rideau à Tanger sur la 23e édition du Festival national du film

En plus de “Abdelhino”, la compétition des longs-métrages de fiction propose également les films « Al di là » de Othman Naciri, « Coup de tampon » de Rachid El Ouali, « Hamida Eljayeh » de Mostafa Derkaoui, « Jalaldine » de Hassan Benjelloun, « Jours d’été » de Faouzi Bensaidi, « Le bleu du caftan » de Maryam Touzani, « Le verre de l’amitié » de Naoufal Berraoui, « Les damnés ne pleurent pas » de Fayçal Boulifa, « L’esclave » d’Abdelilah El Jaouhary, « Mon père n’est pas mort » d’Adil El Fadili, « Oasis des eaux gelées » de Mohamed Raouf Sebbahi, « Queens » de Yasmine Benkiran, « Sound of Berberia » de Tarik El Idrissi et « Un été à Boujaad » de Omar Mouldouira.

Outre la compétition des longs-métrages de fiction, la 23ème édition du FNF qui se poursuit jusqu’au 4 novembre, prévoit trois autres compétitions, à savoir celle des courts-métrages de fiction, du documentaire et des « films d’écoles ».

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