L'Iran et ses alliés préparaient leur riposte jeudi contre Israël après l'assassinat du chef du…
Abdelilah Benkirane aux funérailles du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh
Publié leL’ancien chef du gouvernement et secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a pris part aux funérailles du chef du bureau politique du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, ce vendredi 2 août à Doha.
Accompagné du responsable des relations internationales du PJD, Mohamed Reda Benkhaldoun, Abdelilah Benkirane s’est rendu dans la capitale du Qatar pour un dernier adieu à son ami Ismaïl Haniyeh.
Le patron du PJD a assisté à la prière funéraire pour Ismaïl Haniyeh et son compagnon Abu Chaaban, effectuée après la prière du vendredi à la mosquée Mohamed Ben Abdelwahab de Doha, où des milliers de personnes s’étaient rassemblées. Il devait également faire partie du cortège funéraire et assister à l’enterrement au cimetière de Lusail, dans la capitale qatarie.
Le corps d’Ismaïl Haniyeh a été transporté jusqu’à la mosquée de Doha, protégée par d’importantes forces de sécurité, où les fidèles se sont rassemblés, portant le drapeau palestinien ou le traditionnel keffieh.
Une partie d’entre eux sont restés à l’extérieur pour prier, sur des nattes, par 44 degrés Celsius, avant que le cercueil enveloppé dans le drapeau palestinien ne parte vers le cimetière.
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Mercredi dernier avant l’aube, Ismaïl Haniyeh, 61 ans, a été assassiné dans l’une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre des Gardiens de la Révolution à Téhéran, après avoir assisté à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian. Selon les médias locaux, il a été tué par un « projectile aérien ».
Le chef politique du Hamas, qui était exilé au Qatar, a joué un rôle clé dans les négociations indirectes entre Israël et le mouvement de la résistance palestinien en vue d’une trêve dans la guerre à Gaza.
Le Qatar, principal pays négociateur, a mis en doute la viabilité de cette médiation après son assassinat mercredi, qui a suscité des appels à la vengeance.
L’Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël de cet assassinat, survenu quelques heures après une frappe israélienne qui a tué mardi le chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Choukr, dans la banlieue sud de Beyrouth.