Mauritanie: une campagne de boycott vise une filiale de Maroc Télécom

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Il semble que le boycott des produits de grande consommation au Maroc inspire les pays de la région. Une campagne de boycott lancée sur les réseaux sociaux vise le plus grand opérateur téléphonique mauritanien, Mauritel, filiale du géant Maroc Telecom.
«Khallouha tfaless» (laissez-la faire faillite), c’est le mot d’ordre de la campagne de boycott lancée en Mauritanie, visant Mauritel, la compagnie de télécommunications, dont Maroc Telecom détient 51 % du capital.
Pour justifier cette démarche, les partisans évoquent le prix ​d’une minute de communication au niveau national qui est de 90 ouguiyas, soit 2,34 dirhams pour une minute chez Mauritel, contre 2 dirhams et 0,73 centime pour deux autres opérateurs.
Les activistes mauritaniens ont annoncé que le boycott démarrera le 1er Ramadan. Une manière d’accorder un délai de 10 jours à la société pour répondre à leurs revendications. Cependant, l’une des premières conséquences remarquables de cet appel à boycott est la baisse considérable du nombre des likes sur la page Facebook de Mauritel.
Un responsable de l’une des pages qui font promotion de la campagne du boycott sur Facebook a déclaré à l’AFP: «Nos demandes sont claires:réduire les prix déraisonnables en comparaison aux pays, dont les revenus, sont beaucoup plus importants».
 

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