Bardot qualifie les Réunionnais de «population dégénérée»

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«Population dégénérée», «traditions barbares», «île démoniaque»: Brigitte Bardot s’en prend violemment aux habitants de l’île de La Réunion dans une lettre ouverte au préfet, leur reprochant de maltraiter les animaux.

«Les autochtones ont gardé leurs gênes (sic) de sauvages», écrit l’ancienne actrice dans la lettre datée du 18 mars et rendue publique aujourd’hui accusant les Réunionnais de «barbarie» à l’encontre des animaux. Dans ce courrier, très virulent, Brigitte Bardot, 84 ans, évoque pêle-mêle «des réminiscences de cannibalisme des siècles passés», «une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches».

 

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La militante de la cause animale, condamnée à cinq reprises pour incitation à la haine raciale, notamment pour des propos tenus contre les musulmans, parle encore d’une «île démoniaque» et pointe du doigt le sort soit disant réservé aux chiens et aux chats, ainsi que les «fêtes indiennes Tamoul avec décapitations de chèvres et boucs en offrande à leurs Dieux et dont les abats jetés à la mer attirent les requins».

 

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Les condamnations de l’ancienne icône du cinéma français visaient des propos contre la population musulmane qui selon elle «nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes», ou encore contre «des clandestins ou des gueux (qui) profanent et prennent d’assaut nos églises pour les transformer en porcheries humaines».

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