Vidéo. Torturées, violées, privées de liberté… des domestiques philippines témoignent

Au siège de l’Instance de solidarité avec les immigrés asiatiques (ISIA), association qui prend en charge les travailleuses domestiques philippines en difficulté au Maroc, H24info a fait la rencontre de deux femmes de ménage philippines victimes de sévisses infligés par leurs employeurs. Les témoignages sont glaçants.

Elles sont presque 10.000 femmes travailleuses domestiques philippines au Maroc. Recrutées par des mafias de trafic humain qui bénéficient de complicités de certaines agences, ces femmes se retrouvent prisonnières de leurs employeurs, dont la plupart des familles très aisées, et subissent tous types d’agressions: violence physique, torture, harcèlement et viol.

« 10.000 n’est qu’un chiffre officiel, il n’est que la partie apparente de l’iceberg, mais nous savons bien qu’il y a certaines femmes emprisonnées dans des villas, interdites d’avoir un téléphone et privées de passeport, elles n’ont aucun moyen de communiquer leur situation au monde extérieur », prévient Hayat Barrahou, présidente de l’ISIA.