Le groupe parlementaire de la CGEM s’explique sur la mise à l’écart de Neila Tazi

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Le groupe parlementaire de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) à la Chambre des Conseillers a exprimé son « étonnement » face à la polémique suscitée par la désignation de son nouveau représentant au sein du Bureau de la Chambre.
Une polémique est née au sein du groupe de la CGEM à la suite de la désignation de M. Abdelhamid Souiri, nouveau représentant du groupe de la Confédération au bureau de la chambre des conseillers en remplacement de Mme Neila Tazi.
Le groupe CGEM a procédé récemment à un vote pour renouveler son représentant au sein du bureau de la Chambre des Conseillers, qui a abouti à la désignation de M. Souiri, une décision qui n’a pas été acceptée par Mme Neila Tazi, qui occupait également le poste de vice-présidente de la chambre, et qui a refusé d’entériner cette décision comme les six autres membres du groupe, ont expliqué les membres du groupe dans un communiqué.
Ils ont exprimé, à cet égard, leur «mécontentement face aux procédés utilisés afin de porter atteinte au Groupe parlementaire de la CGEM à la Chambre des Conseillers et à ses membres», après le «vote démocratique», qui a abouti à la désignation de M. Souiri.
Le groupe parlementaire a précisé que tous les membres, sauf un qui a refusé de se plier au verdict des urnes, ont entériné cette décision, qui a été transmise au président de la Chambre des Conseillers, affirmant par la même son «soutien indéfectible» à son président, Abdelilah Hifdi et saluant sa gestion du processus mis en place et par lequel il a cherché, par tous les moyens, à aboutir à un consensus avant d’arriver aux urnes.
Le groupe a qualifié de «décision souveraine» la désignation de Souiri en tant que son représentant au sein du bureau de la Chambre des Conseillers et estimé que «toute autre interprétation n’est que l’expression d’une frustration que ne nous pouvons comprendre mais qui ne justifie en rien des comportements irresponsables et inconvenants».
Face à cette désignation, une trentaine de femmes, signataires d’une pétition de soutien à Neila Tazi dénoncent «une éviction illégale et sexiste» et condamnent «toutes les manœuvres employées pour invalider le statut de Mme Tazi au sein du bureau de la Chambre des Conseillers et déplorent un «simulacre de vote».
«Nous, femmes signataires de cette pétition, dénonçons le coup de force mené par certains intérêts au sein de la CGEM contre Mme Neila Tazi, jusqu’ici seule femme siégeant au bureau de la Chambre des conseillers et dont elle a constamment assuré avec rigueur, compétence et engagement la vice-présidence au nom du principe de la parité inscrit au fronton de notre Constitution», lit-on dans la pétition.
Les pétitionnaires estiment «inacceptable le fait de légitimer ou de minimiser le procédé indigne qui a servi à l’accomplissement de ce forfait par l’arbitraire, en violation de toute voie légale, et de tout commandement éthique».

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